
Le Royaume-Uni prend les grands moyens pour octroyer une troisième dose aux plus de 40 ans avant le 11 décembre.
Many countries around the world are looking at pumping a THIRD vaccination dose into their over 40 populations.
La France et le Royaume-Uni passent à la quatrième vitesse et offrent une troisième dose à leur population adulte pour tenter d’arrêter le virus avant Noël. Les experts estiment qu’il est “minuit avant minuit” pour des centaines de milliers de personnes vaccinées depuis plus de six mois.
France and the United Kingdom are shifting into fourth gear and offering a third dose in an attempt to arrest the virus further before the Christmas holidays. Experts believe that it is “one minute to midnight” for hundreds of thousands of people who have been vaccinated for more than six months.
The fifth wave sweeping across Europe took a new turn on Thursday with the urgent call for France to generalize a booster dose to all adults from next Saturday. The French High Authority of Health has even reduced from six to five months the minimum time between the second dose and the booster dose, now essential for people 65 years and over to keep a valid health passport.
Le Royaume-Uni prend aussi les grands moyens pour octroyer une troisième dose aux plus de 40 ans avant le 11 décembre, dans une course lancée pour éviter une transmission élevée lors des festivités de Noël et du Nouvel An.
The United Kingdom is also taking great steps to give a third dose to those over 40 before December 11, in a race to avoid high transmission during the Christmas and New Year festivities.
Struggling with outbreaks of infection since the fall, Europe is grappling with a fifth wave that could kill as many as 700,000 by spring, according to the World Health Organization.
Aux prises depuis l’automne avec des flambées d’infections, l’Europe se débat avec une cinquième vague qui pourrait faire jusqu’à 700 000 morts d’ici le printemps, selon l’Organisation mondiale de la santé.

« Pour les travailleurs de la santé qui ont reçu leur deuxième dose en mars ou en avril, il est plus que minuit moins une avant que des éclosions refassent surface dans les hôpitaux qui traitent des patients vulnérables », presse-t-il.
Suspended immunity
Une immunité en sursis
« C’est le train de la science qu’il faut suivre, pas celui des politiciens. Et la science nous dit que l’immunité procurée par le vaccin diminue après six mois. Il faut être agile, rapide. Ne pas attendre la catastrophe »
“This is what the science tells us, not the rhetoric of politicians. And science tells us that the immunity provided by the vaccine wanes after six months. You have to be agile, fast. Do not wait for disaster “
Une étude menée en Israël auprès de 80 000 patients doublement vaccinés avec le vaccin de Pfizer-BioNtech, publiée jeudi dans le British Medical Journal, révèle que la protection contre les infections chez ces personnes avait chuté de moitié après quatre mois, et était 10 fois moindre après six mois. Le vaccin demeurait toutefois efficace pour prévenir les hospitalisations pendant six mois.
A study in Israel of 80,000 patients doubly vaccinated with Pfizer-BioNtech’s vaccine, published Thursday in the British Medical Journal, found that the protection against infections in these people fell by half after four months, and was 10 times lesser after six months. However, the vaccine remained effective in preventing hospitalizations for six months.
It is the maintenance of health measures, combined with the high vaccination coverage, which explains the enviable situation of Quebec compared to certain European countries which have also achieved good vaccination rates. In particular, France, the Netherlands, the United Kingdom, Germany and several Scandinavian countries have eased health restrictions too quickly and are now paying the price, he says. Iceland, Denmark and Germany have just extended the booster dose to all their residents.
C’est le maintien des mesures sanitaires, combiné à la forte couverture vaccinale, qui explique la situation enviable du Québec par rapport à certains pays d’Europe ayant eux aussi atteint de bons taux de vaccination. La France, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, l’Allemagne et plusieurs pays scandinaves ont notamment assoupli trop vite les restrictions sanitaires et en paient désormais le prix, dit-il. L’Islande, le Danemark et l’Allemagne viennent d’ailleurs d’étendre la dose de rappel à tous leurs résidents.
Des données différentes
Mais selon l’INSPQ, rien ne justifie pour l’instant l’octroi au Québec d’une dose de rappel à tous. « L’Europe se distingue de nous sur plusieurs critères. Une différence de 10 % dans la couverture vaccinale, c’est énorme, et là-bas, on a agi cet automne comme si la COVID n’existait plus en levant plusieurs mesures sanitaires », affirme le Dr Gaston De Serres, médecin-conseil à l’INSPQ.
Le virologue et immunologue Alain Lamarre, professeur et chercheur à l’Institut national de la recherche scientifique, avance pour sa part qu’une « troisième dose est inévitable plus tôt que tard ». « On n’aura pas le choix. Je crois qu’on a atteint les six mois fatidiques pour les 50 ans et plus. C’est déjà dépassé pour nombre de travailleurs de la santé. Ça commence à presser. Il faut prévenir plutôt que réagir. »
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